05-06/08 – Edinburgh

La première chose qui nous a marqués en arrivant en Angleterre, c’est l’hospitalité, la bienveillance et la délicatesse des anglais. La seconde c’est évidemment le premier rond-point pris dans le sens des aiguilles d’une montre. La troisième c’est enfin la générosité du full english breackfast.

Nous avons fait halte à Newcastle quelques heures avant de reprendre un train à destination d’Edinbourgh. Après la journée de la veille à Amsterdam, au beau milieu de l’Europride, nous pensions pouvoir trouver à Edinbourgh un peu de repos. Mais c’était sans compter au préalable le train ou plutôt les passagers du dit train. Une armada de jeunes londoniens effervescents, alcoolisés et hilares. Une ambiance festive qui laissait présager l’agitation de leur ville de destination ! Effectivement, nous sommes arrivés le 5 août à Edinbourgh, jour de l’ouverture du festival international.

Ca n’est pas sans mal que nous avons rejoint le Hight Street Hotel, pourtant à quelques centaines de mètres de la gare. Les rues regorgeaient d’une foule dense et agitée. Partout sur chaque coin de trottoirs des artistes de rues, musiciens, chanteurs, magiciens, comédiens, jongleurs se mélangeaient aux joueurs de cornemuses tout en costumes ainsi qu’aux artistes paradant et distribuant des tracts pour annoncer leurs spectacles à venir. Une sorte de festival d’Avignon avec des centaines de salles, bars, caves, églises, squares transformés en lieux de spectacles. Dans ce tourbillon nous avons déambulé deux jours, portés au gré des mouvements de foules ici ou là, nous permettant parfois d’assister à de très beaux numéros de rue, dont celui de Reuben Stone ou encore celui d’un jongleur so british et époustouflant.

A notre arrivée, une fois nos affaires déposées à l’hôtel, nous avons été dans le quartier de Greyfriars boire une bière face à la statue de Bobby, ce chien fidèle ayant passé 14 ans sur la tombe de son maître sans jamais la quitter. C’est d’ailleurs pas très loin du maître que se trouve la tombe du chien, dans le cimetière de Greyfriars, le plus ancien de la ville et, semble t’il, le plus hanté d’Ecosse. L’histoire nous enseigne que c’est aussi dans ce cimetière qu’ont été enterrés les cent covenanters et, au même endroit, leur bourreau, George Mackenzie. Les visiteurs du caveau de ce bourreau rapportent d’étranges phénomènes ; nausées, grand froid, vomissements, évanouissements, brûlures… En déambulant dans ce cimetière à la fois magnifique et effrayant, nous nous sommes trouvés face au caveau de George Mackenzie. Bien que la légende n’ait pas d’emprise sur nous, nous devons reconnaître avoir ressenti à ce moment donné un très grand froid. Effectivement, le ciel ensoleillé s’est brutalement couvert et il s’est mis à pleuvoir. Un vent froid s’est levé et nous nous sommes retrouvés trempés et frigorifiés. Nous avons tout de même voulu jeter un œil dans le caveau du bourreau. Moi je n’y ai mis qu’un œil alors qu’Allan s’est approché suffisamment pour toucher la grille en fer. A l’intérieur, rien de bien visible du fait de l’obscurité. C’est en quittant le cimetière qu’Allan a constaté une inflammation de sa main, comme si un insecte l’avait mordu. Un insecte de la famille des très gros insectes ! Mais aucune trace de morsure ou de piqure. Seulement une vive douleur et une main de plus en plus gonflée.

Nous avons retrouvé l’agitation festive des rues, entrecoupée d’un pique-nique et d’une sieste dans l’un de très nombreux parcs de la ville, en contre-bas du château fabuleux, trônant tout en haut de la ville, sur un immense rocher, comme une couronne posée sur le pic de la ville. Nous avons visité également le National Museum of Scotland, avons mangé des scotish pie, bu de la bière, encore et encore, avons pris une bonne averse soudaine, avons mangé des baked potatoes et des shortbread. Nous avons aussi bu de la bière. Allan s’est acheté une casquette de golfeur écossais et j’ai hésité à compléter ma garde-robe par un caleçon en tartan.

Deux jours à arpenter Edinbourgh, à affronter la pluie et le froid, à boire des bières et à manger « sur le pouce » pour éviter les grosses dépenses, deux jours très agités, voila qui nous laissera des souvenirs très vifs, à commencer par la main d’Allan qui n’a cessé d’enfler.

Avant notre départ, le 7 août au matin, nous sommes allés dans le quartier de Leith, en bord de mer, pour aller y visiter le Britania, le yacht de la reine Elisabeth. Nous avons ainsi fait une excursion dans le faste et le protocole, des appartements des officiers à ceux de la reine, de la salle des machines à l’hôpital de bord, des cuisines à la chambre nuptiale où ont été conçus les petits princes, nous avons parcouru ce bateau désarmé depuis vingt ans et qui ne sert plus que pour quelques réceptions royales occasionnelles.

Nous quittons Edinburgh le 7 août à destination du Nord, et Inverness, capitale des fameux Highlands, où nous allons passer deux nuits avant de partir randonner le long du Loch Ness puis de long de la rivière Affric pour rejoindre l’océan Atlantique.

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