17/04| Cap sur le bout du monde

La fatigue nous appuie sur les épaules et les paupières. Nous venons d’arriver au bout du monde (pour la seconde fois). Le spectacle qui s’est offert à nous à notre arrivée était enchanté. Nous avons privilégié la pointe du Van à la pointe du Raz que nous irons sans doute voir demain à pieds. Nous avons longé quelques centaines de mètre de falaises rocailleuses en bas desquelles les chants de mouettes épousaient les claquements des vagues sur le granit. Un pays enchanté fait de rochers et de grandes prairies vertes dans lesquelles Luchien se lance à la chasse d’oiseaux, de lapins et d’hermines. J’ai d’ailleurs été salué à notre arrivée par une petite hermine qui prenait le soleil à l’entrée de son petit terrier.

Nous avons ce matin abandonné nos projets d’îles. L’île de Gavrinis que nous souhaitions voir pour son panorama et son cairn et l’île de Belle Île ne nous auraient été accessibles que pour près d’une centaine d’euros chacune de traversée. Nous leur avons donc tourné le dos pour s’aventurer le long de la côte sauvage de la presqu’île de Quiberon. Un espace lunaire où nous avons pris un bain de soleil, entourés d’une eau extrêmement bleue, striée par quelques surfeurs de maigres vagues.

Après Quiberon nous nous sommes aventurés dans quelques villages dont les noms nous ont interpellés. Mais aucun ne nous a donné l’envie de nous arrêter, avant Kergoix, puis Pont Aven. La Bretagne du sud, comme on nous l’avait dit, n’est riche que de son littoral escarpé.

Après une ballade à Pont Aven, un bain de soleil sur la terrasse faisant face à l’atelier de Gauguin et quelques emplettes, nous voila partis en direction de Quimper. Nous partions à tout hasard vers cette ville au nom rude sans grands espoirs. Et pourtant quelle ne fut pas notre surprise à l’arrivée. Quimper… Nous avons nourri au détour des rues de Quimper quelques imaginations d’emménagement. Il s’agit d’une ville très agréable qui invite à la flânerie et à la paresse. Tous les commerces étant fermés, par ce dimanche, nous n’avons eu que le luxe du calme pour profiter de Quimper. Le seul commerce ouvert, un antre de la gourmandise, était la Maison Georges Larnicol. C’est de là, de cette maison à colombage, qu’est originaire le macaron (et non de Saint Emilion comme je l’assure à Allan et non d’Amiens comme Allan me le rétorque). Nous y avons fait quelques folies.

Puis nous nous sommes lancés vers ce nouveau bout du monde.

Les pâtes sont chaudes. Nous pensons à vous et vous embrassons. Un tel périple ne nous permet pas de résister à la faim !

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